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Voici ici toutes les références utilisées pour vous accompagner :


Autolibération théorie et pratique… Les thèmes formatifs Les livres


AUTOLIBÉRATION THÉORIE ET PRATIQUE

Connais – toi, toi – même.

Une devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes que Socrate a reprit par la suite.

Le présent livre est divisé en deux parties :

  • La première, intitulée Amélioration de conduite, traite des thèmes de relaxation, gymnastique psychophysique et autoconnaissance.
  • La seconde, appelée Opérative, développe des techniques de catharsis, transfert et autotransfert ; ces techniques vont plus loin que l’intérêt pour l’amélioration des conduites, pour se convertir en instruments de changement au service d’une nouvelle direction de vie, si cela était la nécessité de l’expérimentateur.


LE SYSTÈME D’AUTOLIBÉRATION

Il est conçu comme réponse aux nécessités les plus profondes de l’être humain. Ce sont, sans nul doute, des nécessités de dépassement de la souffrance.

Dans cette perspective, l’autolibération est l’instrument qui permet de modifier les conduites.

Bien qu’on ait aujourd’hui obtenu une considérable simplification de ce système, grâce à des pratiques et des explications théoriques simples, nous devons faire remarquer que ce système dérive d’une complexe philosophie qui étudie la vie humaine en faisant référence à son sens et ses possibilités.


SOUFFRANCE ET AUTOLIBÉRATION

De nombreuses personnes pensent qu’elles ne souffrent pas, mais reconnaissent qu’elles souffrent de tension, de peur, d’anxiété, de non-rencontre avec autrui et de manque de sens dans la vie.
Les difficultés énoncées peuvent être comprises dans le mot “souffrance”.

L’objectif que propose la doctrine de l’autolibération est le dépassement de la souffrance.

Dépasser la souffrance équivaut à obtenir une satisfaction croissante en soi-même.


LES TROIES VOIES DE LA SOUFFRANCE

On souffre d’avoir échoué, d’avoir laissé passer des opportunités, d’avoir perdu des objets ou des personnes chères.

On souffre du manque de reconnaissance familiale et sociale.

On souffre de la difficulté d’atteindre ce que l’on désire pour soi-même et pour les autres.

On souffre de la peur : la peur de perdre ce que l’on a, la peur de la solitude, de la maladie, de la vieillesse et de la mort.

On souffre non seulement par des sensations négatives du présent, mais aussi par des souvenirs négatifs et en imaginant des événements qui pourraient se produire.

C’est pourquoi il est dit que les trois voies de la souffrance sont la sensation, la mémoire et l’imagination, utilisées à mauvais escient.
Le système d’Autolibération qui intègre tout ce qui vient d’être expliqué , sert donc à la compréhension et au travail sur soi-même de façon intégrale.

C’est ainsi qu’on ne peut rien obtenir avec les solutions partielles habituellement proposées et qui mènent fatalement à la frustration.


THÉORIE ET PRATIQUE D’AUTOLIBÉRATION

La théorie, qui accompagne les leçons, est exposée non pour compliquer l’exercice mais pour donner la meilleure compréhension possible de ce que l’on pratique, compréhension nécessaire pour un travail intégral.

Ces derniers temps, trop de “systèmes” sans fondement ont circulé, justifiés par les amis des auteurs ou par des personnages influents. D’autres systèmes ont été établis pour promouvoir des « méthodes du bonheur », basés sur des références douteuses comme la consommation d’oxygène, les battements cardiaques, etc.

D’autres propositions se basent non seulement sur des opinions de seconde main et sur ces références douteuses, mais aussi sur la séduction des mots : paroles anciennes, paroles de lieux antiques, parfois même nimbées d’une aura scientifique.

D’autres ont recours à la technologie comme panacée, sans parler de la résurrection néo-mesmérienne de l’Orgone, avec ses conducteurs bi-électriques et ses cabines de charges bioénergétiques (qui ne sont guère plus sophistiquées que les cuves de Mesmer et du Marquis de Pueységur du XVIII e siècle). Nous parlons ici des artifices dans le style des appareils de mesures de résistance galvanique de la peau, des électromyographes, des appareils de rétroalimentation, des électroencéphalogrammes, etc.

Dans ce domaine, le commerce va très loin, frisant joyeusement l’irresponsabilité. Qui ne connaît des cas pittoresques comme celui-ci : on pose les électrodes d’un appareil de mesure sur les doigts afin de découvrir les difficultés qui font souffrir. Lorsque surgit un conflit, l’aiguille de l’appareil de mesure dévie et on envoie alors une décharge électrique ou un courant continu selon le cas. La répétition de ce procédé inhibiteur finit par “effacer” de la mémoire l’information conflictuelle…

Le traitement est conclu par un sourire réconfortant avec une quelconque recette macrobiotique ou végétarienne qui compenserait les déséquilibres d’électrolytes sodium et potassium, reflétant le désordre du système sympathique et parasympathique (?).

S’il s’agit d’un gourou, les explications seront agrémentées de “prana” ; un occultiste parlera de médecines parallèles ou alternatives ; un diplômé nous impressionnera avec les dernières théories à la mode. De cette manière, des pratiques extravagantes mettent en situation de soumission à tout type d’expériences les personnes qui ont besoin d’aide. Sans bien comprendre ce qui se passe, ces personnes sont contraintes de subir ces expériences.

Compte tenu de la désorientation générale qui règne dans ce domaine et de l’accroissement du désarroi interne dont on souffre aujourd’hui, nous considérons que la responsabilité minimale envers l’intelligence et, en définitive, envers nos proches est d’éclaircir ce sujet.

Quelle que soit la difficulté à expliquer les véritables problèmes de fond et les pratiques, nous ne devons repousser aucune occasion de le faire. Il aurait été plus simple pour nous et pour nos lecteurs de nous limiter à éditer un livre qui soit une simple succession de leçons, sans aucune explication. Nous n’avons pas fait ce choix et n’avons pas été démoralisé par le fait que celui-ci puisse restreindre le cercle de nos lecteurs.

Quoiqu’il en soit, nous sommes convaincus que notre proposition est authentique ; qu’elle est intégrale quant à la libération de la souffrance ; et que nos pratiques doivent être accompagnées d’explications théoriques qui éclaircissent les objectifs généraux et le sens particulier de celles-ci.


SOURCE DOCTRINAIRE DU SYSTÈME D’AUTOLIBÉRATION

Il y a 20 ans, des étudiants et des professionnels – parmi lesquels des psychiatres et de jeunes étudiants en psychologie, sociologie et anthropologie – se regroupaient en Amérique du sud autour de l’enseignement de Silo.

A cette époque, la Société Psychanalytique traversait une période de conflit, ce qui éloignait ses adhérents les plus avancés.

En réalité, c’était le contexte social et culturel qui produisait cette crise. De nouveaux courants apparaissaient dans le champ de la psychologie ; des méthodes de connaissances de soi, qui en Europe portaient déjà leurs fruits, faisaient irruption en Amérique du sud. Des vents renouvelés se levaient tandis que nos vieilles idoles tombaient l’une après l’autre : plus de tests de Binet, plus de diagnostics psychologiques de Rorschach, Ribot, Wundt, Weber, Fechner…

La psychologie expérimentale s’était transformée en statistique ou en branche de la  neurophysiologie. Les Gestaltistes avaient débarqué sur des plages très éloignées du débat de la psychologie de haut niveau. Wertheimer, Koffka et Köhler fusionnaient avec le comportementalisme grâce à Tolman et Kantor.

Derrière tout cela, nous voyions une méthodologie très intéressante qui, de plus, avait de l’influence dans le champ de la logique, de la gnoséologie et même de l’éthique et de l’esthétique. Il s’agissait de la méthode phénoménologique husserlienne qui, depuis quelques temps, avait élaboré une critique du psychologisme, et se propageait avec Heidegger et la psychologie de l’existence. Le panthéon psychanalytique s’écroulait avec Sartre et ses critiques du schéma de l’inconscient, fondées justement sur l’application de la phénoménologie.

Nous discutions, en particulier, d’un de ses essais les moins étudiés : son magnifique « Esquisse d’une théorie des émotions ». Quelle époque ! Le désordre et la disproportion en tout régnaient ! Tandis que certains d’entre nous consultaient des collègues universitaires à propos de la méthode phénoménologique et des propositions structuralistes, ceux-ci répondaient avec de vieilles formules thomistes…

Pendant ce temps, Vogt, Jacobson et Schultz s’emparaient des pratiques du travail sur soi à force d’autohypnose et de relaxation, mélangeant parfois toutes sortes de techniques de yoga de Pantajiali et des Orientaux.

Dans ce climat torride d’idéologies et d’expériences, Silo apparaissait comme une oasis. Il n’expliquait pas notre sujet, qui était la psychologie. Il ramenait tout problème à la souffrance et à ses chemins, aux façons d’explorer ces chemins et aux possibilités de surmonter la souffrance. A cette époque-là, ses propositions nous semblaient apparentées à une forme originale de bouddhisme. Par la suite, nous avons découvert qu’elles étaient aussi apparentées à certains enseignements chrétiens et musulmans. Aussi, cela nous paraissait un peu “mystique”.

Avec le temps, nous avons commencé à comprendre que le Siloïsme traitait en réalité des problèmes de fond de l’être humain qui, nécessairement, avaient été pris en considération par les grands systèmes d’expérience intérieure, très souvent imbriqués avec la philosophie et les religions.

Peu à peu, nous apprenions à valoriser des thèmes sans précédents dans l’histoire de la psychologie, comme la fonction de l’image porteuse de charges, la structuralité de la perception et de la représentation, l’importance des sens internes dans la production, la traduction et la déformation des impulsions, les distinctions entre les niveaux et états de conscience et la caractérisation de ceux-ci, l’influence du noyau de rêverie sur la façon dont se forment les comportements, l’influence de la protension sur la réponse différée et, bien sûr, une contribution inédite au sujet de l’espace et du temps de représentation*.

Quand ces thèmes furent mis en pratique et concrétisés, non comme une thérapie ou comme un remède aux souffrances psychiques mais comme un travail de développement personnel (et social), nous avons compris que nous étions en présence d’un des plus grands enseignements de notre temps.

Le système d’Autolibération provient de cet enseignement.

(*) Aujourd’hui édité dans Contributions à la Pensée, première partie (Psychologie de l’image), Silo, Editorial Planeta, Buenos Aires, 1990. Version française à paraître aux Editions Références.


RELATION ENTRE LE SYSTÈME D’AUTOLIBÉRATION ET LES DIFFÉRENTS COURANTS DE PSYCHOLOGIE

En premier lieu, il existe des similitudes de langage entre le système d’Autolibération et les différents courants de psychologie. Il ne nous a pas semblé nécessaire de créer des néologismes lorsqu’il s’agit de termes communément acceptés en Psychologie. Par exemple, nous continuerons à parler de sensation, de perception et d’image, bien que nous expliquions ces phénomènes de façon nouvelle.

En second lieu, le système d’Autolibération, s’il accepte la présentation conventionnelle des thèmes, s’éloigne considérablement des autres courants quant aux méthodes et aux interprétations.

Un travail d’équipe.

Ce livre est le résultat des contributions de J.J. Pescio, A. Martinez et de E. de Casas pour leurs études sur la catharsis et le transfert, des expériences sur les techniques de relaxation de P. Gudjonsson du Synthesis Institute de New York, de la thèse sur l’électroencéphalographie et les niveaux de conscience de la psychologue C. Serfaty des Ateliers de Travail Personnel de Caracas, des études de P. Deno sur l’application de l’expression corporelle au théâtre et à la danse, de la synthèse sur la morphologie symbolique, sémiologique et allégorique de J. Caballero, des études de symbolique appliquée des architectes G.G. Hui- dobro et J. Swindom, de la remarquable collaboration du professeur S. Puledda sur l’autotransfert, et du travail méticuleux réalisé par le docteur A. Autorino sur le glossaire.

Bien sûr, nombreux sont les collaborateurs et les amis qui ont apporté à cet ouvrage leur expérience et leur talent. Alors que nous procédons aux dernières retouches, nous leur adressons nos remerciements de Las Palmas, non loin du lieu où le professeur Köhler réalisa ses travaux.

L. A. AMMANN
Las Palmas, Grande Canarie, Espagne 20 février 1979


LES THÈMES FORMATIFS

Changer le monde commence par se changer soi-même

Roger Mondoloni

Si ces dernières questions prennent de plus en plus de place dans votre conscience, je vous inviterais alors à former un groupe d’autolibération. Dans un engagement libre et gratuit, un engagement à dépasser la douleur et la souffrance en toi et autour de toi; dans le but commun de voir un changement essentiel et profond s’opérer dans nos vies et dans ce monde; dans le but d’humaniser la terre.

Les thèmes formatifs :
Ils sont articulés en groupe de conférences et d’échanges d’un heure. Parmi eux, on souligne : La guérison de la souffrance – l’échec – la réconciliation – la foi – la religions – la transcendance – unité et contradiction – l’action valable et ses principes – commentaire sur la Règle d’Or – la religions – la transcendance – unité et contradiction.
Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres thèmes de la bibliographie recommandée peuvent être travaillés.

Pratiques suggérées :
Elles ont été regroupées sur la base de séminaires et de retraites d’une durée de huit heures avec maximum sept personnes. On relève parmi elles :
Séminaire Le Guide Intérieur – Séminaire sur la Force – Séminaire Réconciliation – Séminaire changement essentiel – Séminaire Direction Aphorisme – Séminaire sur la Demande – Séminaire sur la Règle d’or – Retraite de la Force.

Pratiques et thèmes formatifs ont été pensés pour être développés dans les Centres de Travail des Parcs d’étude et de réflexion. Lorsqu’il n’existe pas de parc à proximité, les salles ou petites salles des communautés (“Salita”) sont les lieux adéquats à ces activités.

Karen Rohn – Marcos Pampillón.
Auteurs de cette sélection et suggestion de thèmes formatifs et de pratiques.


LES LIVRES

LE livre en Français sur le neurofeedback et la méthode NeurOptimal®

Le livre du Dr Corinne Skorupka
sur l’autisme avec un chapitre entier consacré au Neurofeedback dynamique.

Neurofeedback de Pascale Vincent

Attention : certaines interprétations personnelles sont décriées comme etant incorrectes aux yeux des concepteurs du système Neuroptimal®

Formation Individuelle

FORMATION INDIVIDUELLE

Dans les yeux pétillants de tout véritable sage, j’ai vu un enfant s’ébattre dans le monde des idées et des choses, créer de généreuses et brillantes bulles, puis les faire lui-même éclater.

SILO

Vous désirez devenir capitaine de votre âme?

Le courant phénoménologique a renforcé ma compréhension du psychisme et de l’humain, il est un atout important dans le concept du rétablissement. L’accompagnement est l’art de la maïeutique. Permettez-moi de vous accompagner, en suivant trois grands axes qui sont :

  • La perception de la force et de l’unité : Qui suis-je dans l’ici et le maintenant ? Je retrouve confiance en moi, en la vie. J’ai l’espoir dans ma capacité à changer et à donner du sens à ma vie, en mettant en évidence mes besoins physiques, émotionnels et mentaux du moment.
  • Imaginez la joie : c’est ressentir dans l’instant présent, la réalisation d’un projet de vie accomplie. Transformer la recherche effrénée de sécurité en confiance en la vie et en soi même. Redéfinir qui je suis, construire un guide interne, une identité positive qui permet d’éclaircir la direction à prendre pour me réaliser. C’est aussi parvenir à une maîtrise de soi-même, grâce à la volonté de dépasser la violence en soi et autour de soi. C’est également, apprendre à donner du sens à nos difficultés, à la maladie, à la vie.
  • Se souvenir : c’est reconnaître vos échecs et les surpasser en se réconciliant avec soi-même et les autres. Travail du plan de crise conjoint afin de se souvenir du signe lorsque je vais bien, lorsque je vais moins bien et lorsque je suis en crise et se souvenir des facteurs aidants sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour maintenir des réponses adaptées.  

Bien entendu, cet accompagnement et cette formation ne vous dispensent pas d’un suivi avec votre médecin psychiatre et vous encouragent d’autant plus d’un suivi avec un psychologue ou plus particulièrement un logothérapeute.

L’art d’accompagner se fait dans l’art de transmettre. Ainsi, à partir de votre propre expérience, je vous transmets tout ce dont vous avez besoin pour redonner du sens à votre vie et à votre tour offrir cet enseignement autour de vous.

En seulement trois mois à raison de 2h / semaine, développer son pouvoir d’agir, grâce à un accompagnement individuel, qui vous permet de mieux vous connaître, vous comprendre.